Le ciel était clair et le temps doux. Ça le rassurait à vrai dire. Ça voulait dire pas d'orage à l'horizon. Il ne se sentirait pas capable de garder son calme dans la salle du club de littérature alors qu'on orage gronderait de toute façon.
La pièce était vivante mais plutôt calme en soit. Plusieurs élèves lisait pendant que d'autre discutaient tranquillement. Le club n'était pas diffèrent de d'habitude.
Il scruta la pièce silencieusement, un sourire poli sur le visage.
Et comme d'habitude, cet enfant était seul.
Koni Amane. Il faisait parti du club, et pourtant il était toujours dans son coin.
Shiro baissa les yeux sur le livre qu'il lisait quelques instant auparavant. Il n'allait pas non plus le fixer, ça paraîtrait étrange.
Il n'aimait pas voire des élèves seuls, ayant l'air si isolé.
L'homme aux cheveux d'argent posa son livre. Il se leva tranquillement, s'approchant de la table où le garçon était installé.
Il garda un air amical lorsqu'il se mit assis en face de lui.
Doucement, il prit la parole ;

-Bonjour Koni. Ça va? Qu'est-ce que tu lit aujourd'hui ?

Il tenta de débuter une conversation, même si c'était loin d'être gagner. Il gardait cependant espoir.
Ça ferait du bien au garçon de discuter un peu, il était tout le temps seul. Enfin presque, Shiro se souvenait de l'avoir aperçu avec une fille aux cheveux rose.
Dans tout les cas, il s’inquiétait pour l'élève, il n'était pas infirmier scolaire pour rien.

Le ciel est trop claire dehors, ça fait mal aux yeux.

Le club est assez calme en général. C'est pas plus mal. Malgré le monde l'ambiance reste agréable.
Temps qu'on me laisse dans mon coin j'm'en fiche du reste.

Y as un instant, j'me suis senti observé. Ça doit être le chef du club. Ou plutôt l’infirmier scolaire. Je l'aime pas vraiment... Il pourrait juste faire son boulot et soigner des gens mais il s’emmêle trop dans la vie privé des élèves. Il peut faire ça avec les autres j'm'en fiche mais juste pas avec moi.

Bordel... Il étais vraiment obligé de venir me déranger. J'm'en serais bien passer.

-Bonjour Koni. Ça va? Qu'est-ce que tu lit aujourd'hui ?

Au début j'était mitigé entre l'ignorer pour qu'il me fiche la paix ou répondre un truc assez gore sur un ton sérieux pour le foutre mal à l'aise. Un truc du genre "un truc pour apprendre comment vous tuer et enterrer votre cadavre sans laisser de trace". Mais faute d'idée immédiate, et n'aimant pas vraiment ce genre d'humour, je me suis contenté de l'ignorer royalement. Si je prête pas attention à lui il partiras surement.

Shiro : 0 – Koni : 1
C’était clair , le jeune garçon ne l’aimait pas. Mais ça n’empêcha pas le plus âgé de poursuivre la conversation.

-Je sais que tu n’aime pas parler. Mais tu sait ça te ferais du bien de t'ouvrir un peu. Ce n’est pas bon de tout garder pour soi.

Il gardait un sourire poli sur le visage, comme toujours.
Tout gardait pour soi n’apportait que la tristesse. Il ne souhaitait ça a personne. Surtout pas a un enfant comme lui.

-Je sais que tu n’aime pas parler. Mais tu sait ça te ferais du bien de t'ouvrir un peu. Ce n’est pas bon de tout garder pour soi.

Il n'abandonne jamais ma parole... plus tenace qu'une mauvaise herbe. Je n'aime pas les gens insistant. Ils insistent trop. Laisse moi dans mon coin avant de te retrouver humilier à vie.

Je lève doucement mes yeux à l'apparence démoniaque vers lui. Tu ne devrais pas parler à un monstre ou tu risque d’être humilier à vie.

-Si vous le savez pourquoi vous me parlez? Et puis je pense savoir mieux que vous ce qui est bien pour moi. Arrêtez de me déranger si vous ne voulez pas le regretter.

Il gardait éternellement un sourire en lui répondant d'un ton un peu plus ferme ;

-Tu sait, les menaces envers un membre du personnel sont sévèrement punies, je tenait à te le rappeler.

Il reprit avec un ton plus doux :

-N'oublie pas non plus que je suis infirmier. C’est mon devoir de veiller au bien être de mes élèves. Que tu le veuille ou non.

Il prit un livre pour…le lire ?...Oui, il ne comptait pas changer de place. Peut être que le garçon ne voulait pas lui parler mais ca ne l’empêcherait pas de rester a la même table que lui.

-Tu sait, les menaces envers un membre du personnel sont sévèrement punies, je tenait à te le rappeler. N'oublie pas non plus que je suis infirmier. C’est mon devoir de veiller au bien être de mes élèves. Que tu le veuille ou non.

Tien. Il tente de jouer les adultes autoritaires. C'est presque mignon. Presque.
Enfin ça le serais si je détestait pas autant les adultes. Enfin peut-être.

-Ce sont pas des menaces mais plus de la prévention. Ou de la sélection naturel en cas de persistance. Je vous ai pas demander de faire attention à moi.

Il peut pas juste partir? Les adultes sont énervant à se croire tout permis. Par ce qu'ils ont quelques années en plus ils pensent savoir mieux que les autres. Ça m’énerve...
Je pensais me lever mais une douleur vient me lancer dans mes jambes me faisant comprendre que me déplacer maintenant ne serais pas la plus pertinentes des idées. Bordel c’était bien le moment que cette fichue maladie se réveille...
Je m'assied en tailleur sur ma chaise. C'est plus confortable pour moi.
Me connaissant... ma tête devrait bientôt suivre... Je déteste quand ça fait ça...

Il soupira doucement, sans répondre au petit garçon.
Il commença à lire silencieusement en posant un coude sur la table et en laissant sa tête reposait sur sa main.
Faisant mine de rien, il gardait cependant un œil sur le garçon. Il prenait sûrement son rôle d'infirmier trop à cœur. Mais il remarqua le changement de position du garçon. Il devait avoir mal. Il était atteint du Poison Karma après tout.

Peu à peu mes pensé commencent à s’embrouiller. Ça... Ça fait mal...
Impossible de lire comme ça. Je préfère poser mon livre.

Ma tête... pourquoi maintenant?...

Je pose mais mains sur ma tête et me replie sur moi-même en espérant que ça se calme.
Par reflex, comme si ça allait me calmer, je ferme les yeux.

-Non.

Je les rouvre en grand quasi instantanément. Les flammes... Elles étais là... Elles sont toujours là... Et la silhouette sombre de de cet homme...
Je peine à respirer.
Je ne les ai pas... Je ne les ai pas... Je suis un m̪̮̲̖̝ͪ̀̐͜͝͡ͅo̰̺̥̩ͮͮͪ̆ͩn̮̦͍͉͙͎̥̝̿̄̀s̡̠̥̣̳͕̝̓͐̉̆̽͜͢t͖̼͓̀́ȓ̵̨̞̦̜͉̱̗ͭͧ͟e̼͖̼̫̬ͤ̓̆̊̐ͮ͟.

L'homme lisait tranquillement lorsque... Koni paru souffrir.
Le PK sûrement
Le voyant se tenir la tête, l'infirmier l'appella d'une voix quelques peu inquiète :

-Koni?

Il referma son livre et se leva pour s'approcher du garçon. Il semblait suffoquer.
Il posa avec une grande douceur ses mains sur ses épaules. Il semblait faire une crise d'angoisse, il devait l'aider à se calmer.

-Calme toi Koni. Tout va bien. Il ne va rien t'arriver. Tu est en sécurité ici.

Une main... Sur mon épaule... Non! Me touchez pas!
Transmettant ma peur à toutes les personnes aux alentours, j'use de mes pouvoirs pour que ce lieux ce change en incendie fictif.
Personne ne doit me toucher.

Je suis un m̪̮̲̖̝ͪ̀̐͜͝͡ͅo̰̺̥̩ͮͮͪ̆ͩn̮̦͍͉͙͎̥̝̿̄̀s̡̠̥̣̳͕̝̓͐̉̆̽͜͢t͖̼͓̀́ȓ̵̨̞̦̜͉̱̗ͭͧ͟e̼͖̼̫̬ͤ̓̆̊̐ͮ͟

Pourquoi je doit subir tout ça... Je sent les larmes couler le long de mes joues alors que je perçoit une voix lointaine.

-Calme toi Koni. Tout va bien. Il ne va rien t'arriver. Tu est en sécurité ici.

L'illusion se calme jusqu’à disparaître alors que je constate que beaucoup d’élevés sont partis. Ceux restant me dévisagent avec un aire abasourdi.
Barrez vous. Je suis pas une bête de foire.

Mon regard se tourne vers l'homme au plus près de moi.
Je peine encore à comprendre ce qu'il vient de ce passer...

L'enfant utilisait ces pouvoirs. Il le savait, mais ça ne l'empêcha de sentir sa peur. La sueur coulait sur son front, mais il devait réconforter le garçon.
Il faisait de mon mieux pour empêcher ses mains de trembler, il ne voulait pas l'effrayer.
Le garçon commence à pleurer... puis son illusion disparaît.
Tout le monde l'observa. Quelqu'un d'aussi discret ne devait pas avoir l'habitude d'être au centre de l'attention.
Il regard les autres et dit d'un ton courtois avec un petit sourire:

-...Vous pouvez nous laisser sil-vous plaît ?

Il reporta son attention sur Koni. Il semble perdu.

-Ça... va mieux ?

Il lui souriait gentiment.

L'infirmier demandas aux autres de partir. Je lui doit au moins ça je suppose...
Je déteste ces regard plein de pitié... Je suis sur qu'ils se disait tous "ho le pauvre, j'aimerais pas être à ça place! heureusement que j'ai pas de problème moi!"
Je ne supporte pas les gens comme ça...

-Ça... va mieux ?

Je reteint mon envie de lui répondre "j'ai une maladie incurable, comment veux-tu que ça aille mieux?!" et privilégias une réponse plus soft.

-Oui.

J’étais bien trop fatigué pour répondre en passif agressif avec mon coté salé habituel. Je me contentais de fixer le sol, osant à peine cligner des yeux. Je déteste cette journée... On pouvais pas juste me laisser seul?

Au moins, sa réponse était dénué d'animosité.Il avait toujours l'air d'aller mal.
L'infirmier reprit la parole avec douceur;

-Tu est sûr? Tu veux rentrais à l'internat peut-être? Tu arriverai à te lever? ... Ou tu veux que je te laisse ?

Il prenait des précautions avec le jeune homme. Il essayait de le froisser le moins possible.

-Tu est sûr? Tu veux rentrais à l'internat peut-être? Tu arriverai à te lever? ... Ou tu veux que je te laisse ?

J'aime pas ça... J'aime pas quand les gens sont comme ça... Je doit réagir comment? Je doit dire quoi? Je... J'ai pas l'habitude... Déjà avec Itoe je sais jamais quoi répondre.
Je demande pas qu'on fasse attention à moi alors pourquoi on fait toujours le contraire?

-J'veux des cookies...

P-Pourquoi j'ai dit ça moi?! C'est sorti tout seul!
Sous la gêne je cache mon visage sous ma capuche. Faites qu'il à rien entendu! Je suis pas un gamin. Pourquoi j'ai dit un truc pareil?! Ma tête est tellement embrouillé que j'ai pas réfléchis...
Quel idiot!

Il pouffa un peu de rire mais atténua le bruit en posant une main sur sa bouche. Son rire n'était pas moqueur, il ne s'y attendait juste pas.
Le coup là, on ne lui avait jamais fait.
Il souria au garçon et répondit d'une voix douce :

-D'accord. Je vais te chercher ça.

Sil fallait juste des cookies pour que le garçon se sente mieux, alors il n'allait pas se gêner pour aller en acheter.
Il sortit de la pièce et revint quelques minutes plus tard avec un emballage en plastique, qui contenait le fameux cookie.
Il avait réussi, par chances, à trouver un distributeur qui en vendait individuellement.
Il le tendit au jeune garçon en souriant;

-Tiens.

C’était sur... Il se moque de moi... Mes joues me brûle à cause de la gêne... Mais pourquoi j'ai dit ça moi?!

-D'accord. Je vais te chercher ça.

Attend... Sérieusement?! J'ai juste sorti ça comme ça... Il l'a pris au sérieux?
Il revient après un moment avec le gâteau que j'avais demandé. Il l'a vraiment pris au sérieux...
Il me tend doucement la sucrerie.

-Tiens.
-Merci...

Je prend doucement le gâteau et ouvre le plastique pour commencer à manger. Bas oui je vais pas gâcher non plus.
Un souvenir refait surface. Itoe... Le placard de la famille... J’étais heureux ce jour là...
Les larmes montent. J'arrive pas à les arrêter.
J'essuie tant bien que mal mes larmes avec mon bras, humidifiant très vite les bandeau le recouvrant.
J'ai jamais supporté la gentillesse...

L'infirmier se remit assis en face du jeune garçon.
Il le regarda. Ce simple geste semblait avoir beaucoup toucher Itoe. Shiro n'osait pas imaginer ce que la garçon avait dû vivre pour pleurer à cause d'un simple cookies.
Il lui souria gentiment.

-Ça va?

Sa voix était toujours aussi douce.

-Ça va?

J'hoche doucement la tête en réponse. Je doit me reçaisire...
Je finis de manger. Mes bandages sont humide et sale... Je veux pas les enlever... J'ai horreur de voir ça...

-Pourquoi vous m'prenez en pitié? J'vous ai rien demander.

Pourquoi j'ai dit ça? Je sais pas. Surement une tentative désespéré de retourner sur la défensive. Mais après tout ce qu'il avait vue... J’étais surement un gamin à ses yeux... C'est gênant d’être aussi faible...

Les bandages du garçon était tout sale. Shiro l'avait bien vu.

Pourquoi il le prenez en pitié ?
Il voulait juste aider. Il se douter bien que la vie du jeune homme était loin d'être facile.

-Je veux juste t'aider à te sentir mieux. C'est si mal que ça ?

Il restait souriant.

J'ai horreur qu'on prête attention à moi... Ça m’énerve...

-Je veux juste t'aider à te sentir mieux. C'est si mal que ça ?

Si c'est mal?... Non mais... Pourquoi les gens sont comme ça?
Je tourne mon regard vers lui. Je crois... que c'est la première fois que je le regarde dans les yeux...
Il est vraiment de mon coté? Il fait semblant? Veut jouer aux héros? Aider? Juste faire son travail?
J'en sais trop rien à vrai dire...

-Je ne mérite aucune pitié.

Les monstres ne méritent pas de pitié. J'ai fait des atrocités. Ce que je ressent, mes problèmes... Ce n'est que juste retour des choses. C'est ma pénitence. Rien de plus.

Ce garçon... il se prenait un peu trop la tête non ? Pourquoi il pensait mériter tout ce qui lui arrivait?
Personne ne devait mériter ça. Il avait encore toute la vie devant lui, pourquoi réagir ainsi ?
Qu'est ce que ce garçon cachait-il de sombre en lui? Qu'est-ce que ça pouvait être de si horrible ?
Il n'aurais sûrement jamais les réponses à toute ses questions. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était prendre soin de lui.
Il n'avait peut-être pas l'habitude qu'on s'occupe de lui ainsi. Oui, c'était sûrement le cas.
Dans le monde actuel, beaucoup d'enfants n'avait pas eu la chance de grandir dans un foyer aimant, c'était une évidence.

-Peut être. Mais j'ai envie de t'aider. Alors tu ne m'empêchera pas de le faire. Maintenant tu ne bouge pas et tu attend que je revienne avec des bandages propres.

Le jeune infirmier au cheveux d'argent se leva, un sourire toujours ancré sur son visage.
D'un pas dynamique, il se dirigea vers l'infirmerie pour revenir quelques instants plus tard avec des bandage vierges (comment-ça il n'arrivait pas à tenir en place sur une chaise? )
Une fois de retour, une fois de plus, il se remit en face du garçon et lui tendit les bandage.

-Tient. Je ne regarde pas si ça te dérange, mais change tes bandages. Ils sont tout sales.

-Peut être. Mais j'ai envie de t'aider. Alors tu ne m'empêchera pas de le faire. Maintenant tu ne bouge pas et tu attend que je revienne avec des bandages propres.

C'est ça... Il veux se donner bonne conscience plutôt... Les adultes font toujours ça...
Mon regard se dirige à nouveau vers le sol.
Je n'ai même pas pus en placer une avant qu'il parte.
Il fait ça pour rien...

Il revient peu après avec des bandages propres... ça sert à rien...

-Tient. Je ne regarde pas si ça te dérange, mais change tes bandages. Ils sont tout sales.
-Non. Je devrais les rechanger pour la douche donc mieux vaut laisser comme ça... Je vous ai rien demandé de toute façon...

Moins je vois mes bras mieux j'me porte...

C'est l'heure de notre grand jeu concours !
La question est la suivante :
 Est-ce que Shiro s'implique émotionnellement beaucoup trop dans son métier ?
Réponse A-Oui.
Réponse B-Oui mais en rouge.
Réponse C-La mer noire.
Réponse D-A/B/C

La bonne réponse était évidemment la D !
Cet infirmier s'implique beaucoup trop !

Enfin, trêve de rigolade.
Il semblait se revoir un peu dans cet enfant, peut-être étais-ce pour ça qu'il tenait à ce point à l'aider?
C'était peut-être aussi sa gentillesse naturelle, dont on pouvais souvent abusé?
Ou bien son rôle d'infirmier.
Quand bien même, peut importe la raison, aussi profonde soit-elle, il voulait l'aider. Il voulait qu'il se sente mieux.
A son age... il n'avait jamais oser demander de l'aide. Ça lui aurait fait tellement de bien pourtant.
Il le savait: cet enfant en avait gros sur le cœur, bien plus que Shiro à son âge.
Et il refusait toute tentatives d'approche, tout tentatives d'aides.

De son regard argenté, de son regard calme et sérieux, de ce regard emplis de bienveillance, l'infirmier le fixa.
Son expression était bien plus sérieuse, bien plus concernée. Tout comme sa voix d'ailleurs.

-Écoute Koni. Je comprend que tu est vécu des choses difficiles, et je comprend que tu ne veuille pas en parler. Certes, tu pense peut-être que tu ne mérite pas tout ce soin et cette attention. Mais c'est le cas. Oui, je n'ai aucune idée de ce qu'il t'est arrivé. Mais laisse moi au moins t'aider. Tu a le droit de te plaindre. Tu a le droit de souffrir. Tu a le droit de demander de l'aide. Ne l'oublie pas. Nous, les membres du personnels, nous sommes là pour veiller au bien être de nos élèves. Et tu en fait partie. Et non, je ne m'inquiète pas pour toi juste par hypocrisie. Je m'inquiète pour toi car je vois un adolescent seul et en souffrance. Car je vois quelqu'un qui a besoin d'aide. Malgré ce que tu pense, tu est important à ce monde et tu mérite d'y être.

Est-ce que... est-ce qu'il venait de débiter tout ça?
Apparemment oui.
Il ne savait même pas qu'il en était capable.

-On ne peux pas changer le passé. On doit apprendre à vivre avec, à avancer malgré tout, même si c'est dur, même si parfois on a envie d'abandonner. Tu n'est pas seul, Koni.

-On ne peux pas changer le passé. On doit apprendre à vivre avec, à avancer malgré tout, même si c'est dur, même si parfois on a envie d'abandonner. Tu n'est pas seul, Koni.

Que des conneries. Rien que des conneries.
J'essayais de rester calme jusque là mais ça fait trop de bêtise d'un coup pour moi! parler sans rien savoir c'est juste stupide!

-La seul chose vrai dans tout ça c'est que vous ne savez rien de moi! Mes problèmes me regardent et je vous ai rien demander! Alors arrêtez de jouer les gentils adultes attentifs! Je suis très bien seul dans mon coin!

Je me prive pas d'utiliser mon pouvoir. Il avait qu'a être moins con si il voulait préserver sa vie privé.

-Retournez vous faire insulter de tapette par votre frère et laissez moi tranquille.

Le jeune infirmier commença à répondre, pour être finalement coupé :

-Mais-

Comment... comment-il savait ça ?
Il se bloqua quelques instants et son visage prit une teinte rosé.
Ce devait être ses pouvoirs, c'est évident.
Quand bien même... peut être que Shiro avait était un peu loin, mais ce n'était pas une raison.
Il soupira et dit doucement:

-...Respecte au moins mon intimité. Je suis un membre du personnel, pas ton ami.

Il était visiblement calmé et abandonna la conversation. Il avait sûrement dépasser les bornes, et Koni ne voulait visiblement pas de son aide.
Il rouvrit le livre qu'il avait abandonné quelques instants auparavant.
Il jeta un coup d’œil autour de lui.
Il espérait au moins que les autres élèves présent n'avait pas fait attention au paroles du jeune garçon. Il ne tenait pas à ce que ce genre d'info soit connus par de simple lycéens.